22 octobre, 2010

Un peu de tout et de rien

Bon, allez, je me lance! Parce qu'il faut bien que je vous ponde un de mes articles étant donné que vous êtes tous devenus accros. Pour le moment je suis à Tzajala. Je m'avance sur le weekend comme ça je n'aurai pas passer des heures devant mon écran comme une geek pour votre bon plaisir littéraire. J'ai l'air un peu vache comme ça mais au fond, écrire ces articles et raconter ma petite vie extraordinaire à Tzajala ça me plait quand même beaucoup.
Résumons les derniers événements passés que je vous ai raconté ou pas. D'abord, commençons par le palud parce que c'était une grande question avant que je parte. D'un côté mes parents qui me disent que la nivaquine c'est pas bon pour la santé et ça fait plus de mal que de bien, et de l'autre ma tante à légère tendance hypocondriaque me disait que le palud c'est une horreur et qu'on peut en mourir. Ce que je peux vous dire maintenant c'est que des moustiques à Tzajala, il n'y en a pas. Il fait bien trop froid la nuit pour eux. Même moi qui suit du genre réchauffé je dors avec deux pantalons un débardeur et un gros sweatshirt bien chaud plus mon duvet et deux couvertures en coton. Là je suis bien. Donc à Tzajala on a pas de moustiques. En 27 ans Sylviane n'a vu que 2 cas de palus et apparemment les bonshommes en question l'avait certainement attrapé ailleurs. Par contre j'ai les jambes recouvertes de piqures de bestioles qui grattent beaucoup plus que les moustiques. C'est limite si mes mollets ne ressemblent pas à ceux d'une lépreuse.
Pour ce qui est de mon visa, le weekend prochain j'irai à San Cristobal au bureau de l'immigration demandé un permis de séjour de 2 mois (parce qu'ils donnent seulement sur des tranches de deux mois) et on verra après m'a dit Sylviane. J'appellerai aussi l'ambassade de France dans la volée pour leur faire part de mon existence au Mexique et leur demander si eux n'ont pas une solution plus simple et moins chère qu'aller renouveler mon visa tous les deux mois.
Le bad trip! Parlons-en, j'imagine que ça ne vous a pas laissé de marbre. Quand la fille/sœurette/petite fille/cousine/amie et fille d'amie que je suis pour vous, qui ne prend jamais de drogues fait le bad trip de sa vie dans un pays à l'autre bout du monde ça a de quoi faire un peu peur. Je vous rassure je vais bien! L'article précédent que j'ai posté a également été rédigé sous l'influence du reste d'herbe que je devais avoir dans l'estomac. D'ailleurs peu de temps après ça j'ai refait un crise... dans les toilettes d'un restaurant Mexicain: du genre bondé avec le la musique a fond. En bref c'était le rêve quoi! Mais après avoir passé un jour et 2 nuits à dormir et déprimer je suis revenue à Tzajala où je me sens maintenant comme chez moi. Morale de l'histoire, mes vieux peuvent se sentir rassurés: les drogues c'est vraiment pas pour moi!
Pour répondre aux mille questions de ma mère, le Sebastian était plus une petite histoire sans lendemain. De tout façon vu comment il m'a lâchement abandonnée le lendemain de la soirée alors que j'étais encore totalement défoncée, j'ai un peu du mal à lui pardonner. Il m'arrive parfois d'oublier qu'il est plus jeune que moi et que c'est franchement pas quelqu'un on pourrait dire mature. Mais bon, je me suis laissé perdre dans la vie d'ici. Il avait l'air d'un beau voleur de pommes mexicains, drôle et gentil...j'ai suivi mon instinct, j'ai voulu testé la spécialité locale et peut-être suis-je tombé sur un fruit pourri car ce jeune homme m'a paru tout aussi fade que certains produits de chez nous. La goujat-attitude c'est une mode universelle je crois.
A part ça, Sylviane et les autres filles Lydianne et Virginie (toutes des françaises) sont parties aujourd'hui pour 5 jours pour participer à une cérémonie indigènes pour les femmes: la danse de la lune. Je n'ai pas pu y aller car au moment où elles ont pris la décision de partir j'étais à 70 bornes de là, à San Cristobal dans une auberge de jeunesse à pleuré sur mon triste sort de française en lendemain de soirée difficile, abandonnée par son voleur de pommes mexicain.
Le départ de ses dames fait que je suis maintenant la seule française de la communauté et seule femme aussi. J'avais jamais songé à cet aspect là quand, la veille du départ, Sylviane m'a donné mille et une indications pour nous dépatouiller pendant la semaine. Apparemment, au Mexique, les hommes ne savent pas faire grand chose tous seuls. C'est vrai que c'est Sylviane qui tient les rennes à la maison. Elle porte la culotte et ça se sent. Mais moi, je ne sais pas su je suis préparée à mon rôle de leader au féminin. Enfin avec moi c'est sûr que les plus glandeurs ne vont pas se poser tranquilou les pieds sous la tables à l'heure des repas. Car oui c'est moi qui fait à manger mais c'est comme ça depuis le début. Ceux qui me connaissent savent que dans toute communauté, dans tout groupe, la comida, c'est pour moi. Je reste cependant perplexe quant au travail dans la ferme et les jardins: là je m'y connais beaucoup moins et s'il n'y a pas quelqu'un pour me dire quoi faire, je suis un peu paumée. C'est aussi pour cette raison que je prend le temps de me poser dans mon dormitorio pour écrire. Je ne sais pas tellement quoi faire de mes mains. Mais voyons les choses de manières plus positive: 5 jours sans français, de l'espagnol à l'état pur. Et en plus 2 à 3 fois par semaine je deviens professeur de français. Si c'est pas génial ça! J'aurai ma petite classe de mexicains: tous les gens de la communauté donc 5 – 6 personnes (y compris mon voleur de pommes) avec un tableau noir, des craies et un manuel de français. J'ai hâte d'y être.

Mercredi 20 octobre 18h48 heure locale. C'est à dire environs 1h48 du matin chez vous les grenouilles. Je me dis que tenir mon blog comme on tient un journal ça peut être sympa. J'ai plaisir à me poser de temps en temps dans la semaine et résumer mes impressions et mes aventures pour pouvoir les poster par la suite sut mon blog. Les filles sont partis hier et Tzajala est devenu un foyer pour mâles, ça se sent. J'ai été agréablement surprise de voir que les hommes se mettent au travail naturellement et qu'en plus ils font à manger. C'est limite si je n'ai plus rien à faire à Tzajala. Mais j'ai vite revu le revers de la chose. Alors qu'ils débarrassaient la table de leur propre chef (on a diné à 17h30, ça c'est du diner de mec qui est affamé!) ils avaient l'air chaud pour se mettre à la vaisselle. Mais en fait ses messieurs sont partisans du « on lave chacun ses affaires ». J'ai donc eu la surprise de voir que mon assiette et mes couvertes l'avaient pas bougé de leur emplacement. Ah oui, ils sont aussi du genre « on fait chacun nos œufs à notre manière parce que j'ai pas trop envie d'une omelette là, je préfère plus des œufs au plat. » Des baffes que je leur mettrais! Non je plaisante. Quand même pas. Je les aime bien mes mexicanos. Ils sont attendrissants. Mais c'est vrai que des fois dans le bâtiments « vie en communauté » à l'étage « organisation » leur cerveau a non seulement plus d'ascenseur mais les fonctionnaires sont encore en grève, du coup les dossiers trainent et l'info peut pas arriver dans le bureau du responsable du service « hey mais en fait c'est plus facile comme ça! ».
Enfin, a part cela hier, j'ai changé de chambre. Avant je dormais dans un des dortoirs communs avec Daniel et Lydianne. Mais j'ai pris la casita del rio. La petite maison de la rivière. J'ai réalisé que je me sentais bien près de la rivière alors j'ai déménagé. Je suis maintenant toute seule dans ma petite maison avec un lit deux place et une de mes fenêtres qui donne sur la rivière.
Je n'ai pas encore fait la rencontre des mes copines tarentules. J'ai quand même croisé quelques spécimens dans le champs aujourd'hui; Du genre bon gros corps de la taille d'une phalange et des pattes assez petites. Mais bon elles s'enfuyaient assez rapidement donc pas le temps d'avoir trop peur. Et aucune d'entre elle ne m'a encore grimpé dessus. Parait-il qu'elles ne te montent pas dessus pendent la nuit m'adit Sylviane, ça c'est que dans les films. Encore heureux parce que la moustiquaire de chez le vieux campeur à 30€ est tellement minuscule qu'elle ne sert à rien. C'est que je me demanderais presque pourquoi ils l'ont fait de cette taille là. De toute façon c'est pendant la journée qu'on sert de repas aux bestioles. Le pire sont les moucherons: ils sont minuscules et piquent d'un force! Pareil pour les fourmis, qu'elles soient noires ou rouges, ça fait comme si on vous enfonçait une aiguiller à coudre dans la peau. Heureusement ça gratte pas après, ça c'est juste les moucherons. Après pour ce qui est des autres piqures bizarroïdes que l'ai sur les cuisses et les jambes: grand mystère. Et je crois ne pas avoir envie de savoir.
Bon, sinon, faut quand même que je vous raconte mes journée types ici. Donc ça commence comme ça, le matin réveil 7h. En règle générale je me réveille seule parce que des 6h 6h30 les oiseaux et les bêtes s'activent le gosier, les plumes et les mandibules. C'est un concerto au naturel. C'est bruyant mais plutôt agréable ma fois, ça change des pots d'échappements de Paris. Là direction la cuisine et la salle à manger ou les gens viennent petit à petit. Généralement je suis une des première debout. On mange ce qu'on pourrait appeler le petit déjeuner en France mais ici ils disent juste « prendre le café ». Le repas est donc constitué de café comme vous pouvez le deviner avec des petits mais un peu sucrés, de la confiture de goyave (on en produit et en vent) ou thé, et quelques fois, cacao façon indigène s'il vous plait! Du vrai cacao moulu par nos soins puis le reste c'est Sylviane qui s'en charge. Après le « café » on va traviller (à son rytme) pour faire toute sorte de chose: peindre des toilettes, qui sont faites de bois et couvertes de toiles d'araignées avec des araignées dedans des fois. Sinon il y a ramassage de goyaves (pour les confitures), les arbres sont dispatchés un peu partout sur le terrain de façon complètement anarchique. Faire des réparations de toute sortes: de trucs cassés, inventer des nouveaux projet (comme moi j'ai proposé à Sylviane de lui donner quelques conseils niveau poterie). Il y a aussi le travail au champs qui est un peu plus difficile étant donné la chaleur et pour mon cas, les araignées.
En suite sur les coups de 10h – 11h il y a le desayuno: le petit-déjeuné. Mais là on y mange des pâtes, du ris, des tortillas, des haricots rouges, des salades composées et la boisson officielle au Mexique c'est de l'eau mélangé à des fruits. Donc nous buvons beaucoup d'eau de goyave ou d'orange citronnée. Pour ma part je suis pas fan de boire en mangeant et j'aime mieux l'eau claire. Après ça il fait trop chaud pour travailler donc moi j'en profite pour aller nager un peu dans la rivière (l'eau est à 20C° environs) elle est trop froide pour les autochtones mais pour des françaises comme moi, 20C° c'est plus que suffisant. Donc je fais trempette, vais me doucher, fais du ménage dans ma chambre ou alors me pose au bord de la rivière pour lire et bronzer. Je vous dis pas le coup de soleil sur les épaules! Mais bon ça va passer. Après ça on reprend les activités lentement à notre rythme. Puis vers 16h 17h je me dirige vers la cuisine pour faire à manger. Il faut savoir qu'il n'y a pas de super marché dans le coin. Tout ce qu'on cuisine ça vient beaucoup de ce qu'on fait pousser. Donc ça requière une longue préparation et me rend d'autant plus heureuse que j'adore passer des heures en cuisine à concocter de bons petits plats pour tous. Je commence à savoir un peu faire les tortillas et mélange des trucs que j'aurais jamais osé mélanger avant.
Le dépaysement culinaire j'ai remarqué, est la première chose qui m'intrigue quand je vais à l'étranger. D'abord craintive et pas convaincue des recettes, je découvre toujours avec émerveillement que l'humanité ne peut pas être aussi perfide et avare qu'on le dit. Lors qu'on fait une cuisine aussi bonne et généreuse, on se retrouve forcément avec une âme qui ne peut rien faire d'autre qu'aimer.
Je me rend compte au fur et à mesure que je me relis et me corrige que le domaine spirituel et les notions de l'amour, de l'âme et de la nature reviennent de plus en plus fréquemment. Ça reflète aussi l'esprit de Tzajala. Marzo, le mari de Sylviane est un Maya, un vrai. Traditionnel et très aimant. On est super copains tous les deux. Il me fait bien rire. C'est un peu le chef de la prière ici. A chaque fois qu'il fait un petit discours à table, dans la casa del fuego ou dans le Temascal ça parle toujours d'amour, de la nature, de l'eau et des plantes, de l'air et des animaux. Le lien avec le naturel est très fort ici. Mais il reste réaliste aussi. Ce n'est pas qu'une bande de hippy aux idéologies barrées. Ils sont conscients des choses et des problèmes au quotidien. Le fait que je sois militaire a été abordé de nombreuses fois car, comme vous l'imaginez bien, tout ce qui touche au militaire n'est pas toujours vu d'un très bon œil. Mais en leur expliquant à chacun le pourquoi du comment de mes choix ils ont appris à m'apprécier et à comprendre mes démarches.

Jeudi 21 octobre 2010 Tzajala 15h37 heure locale.
J'ai l'impression d'avoir tant à dire mais les mots ne me viennent pas. J'ai eu un coup de blues ce matin. Rien de bien grave. Depuis que les filles sont parties, on ne peut pas dire que les hommes ne s'activent pas. Ils font toutes les taches à accomplir mais le problème réside dans le fait qu'ils ne me laissent que peu de liberté pour les aider. Ils s'organisent à leur manière sans jamais me prévenir de qui fait quoi comment et ça m'agace. Mais bon maintenant, après avoir « médité » devant ma casita en regardant les arbres qui longent la rivière je me sens mieux. Des idées nouvelles me viennent à l'esprit un peu comme on peut voir un champ de fleur poussé et fleurir en vitesse accéléré. Au moment où je vous écris, Sebastian fait ses exercices quotidiens enfin, du moins c'est la première fois qu'il s'entraine autant. D'habitude il s'entraine aux bolasses, saute dans la rivière et fait son yoga. Là il se met à me faire des série d'abdo et de pompes. Des étirements en tout genre. Est-ce un façon d'attirer mon attention? Je ne pense pas. Il a l'air de prendre sa gymnastique très ai sérieux. Et puis mon attention il l'a déjà eu et il a l'air de ne plus en vouloir. Tiens, là il se mest à faie des enchainement de coups d'une sorte de Kung Fy Maya je crois. Pour ma part je trouve qu'il a l'air plus ridicule qu'autre chose et je me demande même comment il ne sent pas un peu mal l'aise de se monter en plein air devant moi et d'autres éventuelles personnes de passage. Enfin, si ça lui plait.
En ce moment je suis entrain de lire un livre qui s'appelle « Mille femmes blanches ». Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'histoire vraie racontée sous la forme d'un journal fictif d'une de des mille femmes américaines blanches qui ont été échangées par le gouvernement américain aux Indiens contre des bêtes. La morale et les idées dégagées dans ce livres forment de plus en plus un tout avec la philosophie locale du respect de la nature, des être vivants et surtout le regarde critique de la société occidentale qui s'est toujours considérée comme plus civilisée et évoluée que les autres alors qu'elle est la première à engendrer massacres et malheur. Je fais ici une parenthèse histoire de dire que Sebastian ne fait qu'en rajouter depuis tout à l'heure avec son art martial indigène, jetant pied, jambe, genoux et point, ponctué de souffles forts et rapides ce qui le rend d'autant plus ridicule et drôle au point que j'ai du mal à garder mon sérieux en vous écrivant. J'essaye de me retenir comme je peux pour ne pas éclater de rire. Je termine ici ma parenthèse et continue sur mes réflexions un peu plus sérieuses. Le thème des « sauvages » qui est beaucoup abordé dans le livre me rappelle une discussion avec ma chère grand-mère Thérèse. Je me rappelle lui avoir dit que les indiens qui ont été massacrés par les colons me semblaient être des être très civilisés à l'inverse des colons qui eux me paraissaient eux être sauvages et non civilisés. Elle m'a alors répondu que non. Que justement au contraire, les gens de la cours étaient très civilisés, très éduqués. Et bien, chère grand-mère après avoir passé une petite quinzaine avec les indigène et lu plusieurs bouquins qui parlaient du sujet même, j'en suis arrivé à deux à deux hypothèses. Soit, j'ai raison et tu as tord, soit, nous n'avons pas la même définition du mot civilisé. Je me suis alors creusé la tête. Ça veut dire quoi civilisé. Mais surtout ça veut dire quoi sauvage? Pourquoi c'est un mot péjoratif?« Sale sauvage! » C'est vrai que ça ne se dit pas ce genre de chose chez nous, qui sommes civilisés. Mais la nature n'est elle pas sauvage? Les animaux sont sauvages aussi et ce n'est en rien quelque chose de mal. Au contraire, si les animaux et les plantes étaient des être dit « civilisés » c'est à dire comme nous, on ne pourrait pas les manger. Pour moi, qui suis supposée être du monde des civilisés (enfin ça dépend des jours. N'oublions pas que longtemps j'ai été Mouglie) je ne pense pas être capable de tuer un autre être humain de façon délibérée pour le manger. Alors si le reste de la nature devenait comme nous, une faim certaine se ferait sentir. Tout à l'heure dans mon moment de réflexion, lors que j'ai regardé les arbres qui poussent au bord de l'eau, j'ai fait une découverte étonnante. Bien que je n'ai rien aperçu que je n'avais déjà vu, j'ai été prise d'un certain étonnement. Les arbres qui poussent ici sont tous de races et de formes différentes. Ils n'ont pas les mêmes couleurs, pas les même tailles et leur feuilles ne se ressemblent en rien. Et pourtant ils vivent, ils vivent ensemble. Je peux aussi faire la même constatation avec le poulailler et les autres animaux que nous avons. Il y en a d'espèces différentes, de couleurs différentes et qui n'ont pas du tout la même gueule. Pourtant il n'est pas rare de les voir se faire des léchouilles et des câlins, de se courir après pour jouer etc... Certes ils se battent et se donnent des coups parfois très mauvais voire mortels. Mais tout ça ne me semble pas bien différent de nous, au contraire. Au fond, être sauvage c'est pas si mal que ça. C'est mieux que d'être civilisé et de ranger tout dans des boites de conserves et des tuperwares. Où d'un côté on met les gens de couleurs différentes, de religion différentes, de langues différentes, de rang social différent ou de sexe différent. En quoi les sauvages sont ils mauvais ou moins bon que les gens civilisés? C'est vrai que le côté bordélique ne donne pas de bonne une très bonne image. Mais je préfère mille fois être bordélique et avoir l'air parfois odieuse ou insolente plutôt que de monter du respect aux autres histoire de masquer une absence totale d'amour pour autrui. Je n'aime pas trop cette forme de courtoisie obligatoire dite civilisée. Je préfère être une Mouglie. Au moins mon amour à moi il est toujours véritable et honnête.

Vendredi 22 octobre 2010 San Cristobal de las Casas.
Je suis enfin arrivé à San Cris après une heure et demie en camionnette (le trajet me plait toujours autant car on y croise plein d'indigènes toujours beau et colorés de par leur vêtements et leur couleur de peau, même leur dents sont couvertes d'argent ou d'or) suivie d'une heure à pied à San Cristobal où je me suis perdue comme une bleue alors que je connais le chemin par cœur. Je resterai à San Cris jusqu'à dimanche je crois. Je devais aller au bureau de l'immigration mais j'ai oublié mon passeport comme une c***e que je suis. Je dois acheter deux trois merdouilles que je n'ai pas pu acheté la semaine dernière pour cause de ma condition physique et mentale. Je vais voir s'il est aussi possible d'appeler ma petite famille au téléphone.
J'ai pu prendre des photos et j'ai aussi quelques vidéos de Tzajala. Je ne les poste pas toutes ensemble car il n'est pas possible de mettre autant de photos qu'on souhaite pour chaque article.

3 commentaires:

  1. Ma bébé, c'est si riche et si dense qu'il me faudra plusieurs lectures pour digérer tout ça et te répondre.

    Je t'embrasse, je t'aime, continue !

    PS. A peine revenu à la maison tout maigre et faible, Werther est reparti chez le véto où il est hospitalisé depuis hier. Petite insuffisance rénale et méga infection dentaire donc extraction du croc. On doit le récupérer demain...(300€) Si ça doit continuer, ce sera euthanasie, j'ai pas les moyens.)

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  2. Coucou jolie Mouglie... ça te change des lignes de la piscine de Montreuil avec le con de "civilisé" qui écoute sa musique et fait pas partager la science. Ravie de savoir que tu vas bien et que tu profites un vrai MAX. Au fait, c'est pas des punaises de lit tes bestioles ?Mille baci. Aline... la copine de ta mère ;-)

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  3. Waa!! Werther vit!! Je n'ai pas lu tous les commentaires mais j'aimerais bien qu'on me raconte l'histoire!!

    Hum sinon tu peux demander qu'on mette du DDT dans ton lit (ça s'appelait comme ça en Equateur, c'est une produit de mémé qui tue les puces et bestioles adeptes du seigneur des ténèbres), en fait une poudre blanche. C'est un peu toxique donc il ne faut pas l'avaler...au pire tu ressembleras à Marie Antoinette au réveil mais ça marche super bien :)

    Mon père avait des dents en or aussi ...mais elles sont tombées -vive l'odontologie sudaka-. Je crois qu'il va me les léguer pour les faire fondre pour mon mariage que j'attends de tout coeur..... mais t'es fou! hahaha je déconne

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