07 octobre, 2010

Hola come esta en la casa



Enfin je suis arrivée à Mexico. Après une bonne nuit de sommeil (enfin seulement 8h) un trajet horriblement long (10h pour aller de Madrid à Mexico et je vous parle pas de Paris Madrid) je prend le temps de vous faire un compte rendu complet de mes aventures qui commencent.
Le trajet en lui même s'est bien passé. Au premier vol (Paris Madrid) j'avais la très bonne compagnie d'un beau Javier ou Miguel assis sur l'autre rangée, qui rendait le voyage déjà beaucoup plus attrayant. Bon quand même j'avoue avoir eu un peu la larme à l'oeil quand j'ai quitté mon frère et ma mère à l'aéroport. Partir seule c'est plus difficile qu'en groupe. Une bande de joyeux copains n'aurait pas été de trop. J'ai attendu 3h30 à l’aéroport de Madrid. Dans le deuxième vol j'étais assise à côté de Guillermo, un médecin, chimiste qui travaille dans l'alimentaire et milite pour que chacun ait sa part de bio et de non OGM. Il a dit que notre rencontre était prévue puisque moi aussi je vais faire de la bouffe bio avec les indiens. Enfin on a passé un bon voyage à causer tous les deux de tout et de rien. Son espagnol étant certainement le pire accent que j'ai jamais entendu, on en est resté à l'anglais.
Une fois arrivée à Mexico, épuisée, le cerveau retourné en anglais/espagnol c'est au tour des douaniers de me faire un chaleureux accueil: ouvrez votre sac mademoiselle. Vous avez quoi là-dedans? Je pense qu'une loi devrait être appliquée: celle de ne pas prendre la tête les gens qui ont l'ont déjà dans le c** après une journée sans dormir et 12h de vol dans le gosier dans une langue étrangère. Parce qu'à ce moment là, j'avais beau avoir préparé dans ma tête les mots et les phrases utiles pour ce genre de situations, ce n'était pas de l'espagnol qui me venait, ni même de l'anglais ou du français mais plutôt l'espèce de dialecte que je parlais étant bébé. Demandez à ma mère elle saura vous faire une démo.
Une fois arrivée et après en être venue à bout des douaniers, j'ai cherché éperdument l'affiche avec mon nom et prénom dessus: rien à faire, personne n'était la pour moi j'ai pensé. En suite un gentil monsieur de l'aéroport avec une bonne tête d'indien m'a proposé de m'aider à porter mes bagages sur un truc à roulette. Trop chaleureux ai-je pensé, mieux que les douaniers en tout cas. Mais je n'avais pas prévu que c'était en guise de pourboire à la fin du service rendu. C'est une autre culture. Finalement j'ai trouvé le Gabriel qui devait venir me chercher. Du moins c'est lui qui m'a trouvé dans un anglais espagnoleux. Il m'a dit qu'il m'avait reconnu grâce à ma photo sur facebook et qu'il me trouvait très belle. On a connu pire comme accueil. Il m'a tout de suite enchaîné en anglais: bon pour l'espagnol on attend demain avant de s'y mettre? Mais quand même je tiens à dire qu'il a été adorable et super serviable: il m'a payé le taxi, m'a dirigé dans Mexico etc...parce que j'ai beau avoir fait mon bout de chemin dans le monde du voyage, je n'ai jamais été aussi dépaysée! Le plus bizarre vraiment c'est de voir que malgré mes efforts pour apprendre l'espagnol, la culture, m’intégrer... je suis incontestablement blanche et resterai étrangère aux yeux de tous. J'ai toujours considéré mes amis aux origines ethniques comme français peu importe leur couleur ou la forme de leur visage, mais en arrivant à Mexico j'ai eu l'impression d'être l'étrangère quoi qu'il arrive. Dans les autres pays que j'ai visité, les blancs ont toujours été en majorité: facile de passer inaperçu. Ce n'est peut-être pas surprenant mais je ne m'attendais pas à ressentir ça en partant.
Passons donc, je suis arrivée chez Mireya qui est super gentille et super sympa. Elle m'a aidé pour trouver le bus que je dois prendre pour aller à la gare de San Lazaro (oui ce sont les français qui ont faite le système de métro de Mexico). Puis pour prendre un car pour aller de Mexico jusqu'à San Cristobal. J'en ai pour 18h de car. Après les 12h d'avion c'est trop chouette! Je pense que je partirai donc en début de soirée pour arrivée dans la matinée. J'ai pris un bus pas trop pourri que je puisse dormir un peu et aller au chiottes de temps en temps sans avoir de la musique à fond les manettes au quel cas je pense que je serais atteinte d'une forme de schizophrénie.
Pour ce qui est du traitement contre le palud, Mireya m'a dit que c'était vraiment un psychotage de blancs. Il y a peu de risques que je l'attrape mais il y a de fortes chances pour le médicament lui même me rende très malade. Je demanderai sur place s'ils pensent nécessaire que je me défonce à coup de Nivaquine.
Je crois que c'est tout pour le moment. Je vous tiens informé dès que possible.

6 commentaires:

  1. Et en plus je dois dire que mon tatouage dans le dos a un succès fou ici. On arrête pas de me le complimenter;

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  2. Ma fille, t'es champion del mundo !!!! C'est trop bien ton histoire, j'en veux encore... Jusqu'au bout de l'année ! A plus pour de nouvelles aventures !! ♥♥♥

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  3. Passionnant Pétro! J'attends la suite avec avidité hahaha
    Je te l'avais dit, pour eux tu resteras toujours una gringa, les blancs sont en minorité là-bas, encore plus les roux!
    Fait gaffe quand même à sur qui tu tombes -tu le sais déjà-
    et mets nous plein de photos!

    Mag

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  4. Et elle est super chouette l'ambiance dans les bus XD

    Garde toujours du sucre avec toi - amen

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  5. Hello, pétro...
    je ne l'ai pas dis dans mon premiere Article mais je m'en vai directement le changer... A montréal pas de fouille :), juste trois heure d'attente pour un permis d'etude que j'ai eu en 5 min... :)
    contente d'avoir de tes news, bisous et a bientôt

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  6. ben oui la nivaquine c'est pas top. Vois sur place

    bisous

    padre

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