07 mars, 2011

Hymne à la mèr(e) ou lettre ouverte à ceux qui ont connu le silence

Bon, ça y est j'ai un tout nouveau pc et donc de quoi continuer mes histoires toujours aussi folles. Ah oui pour ceux qui l'ignorent j'ai été cambriolée dans l'appartement de Dani on a embarqué mon pc. Privée de cette nouvelle drogue qu'est l'écriture il m'a fallu demander une avance sur mon anniversaire à mon cher papa bien aimé qui m'a rendu mon addiction via un virement bancaire de 600 € sur mon compte. A mes fidèles lecteurs je vous invitent à écrire dans vos commentaires une phrase de remerciement à mon créateur. Car il vous a rendu votre écrivain et votre petit plaisir de la semaine à savoir quelle anecdote originale je vais bien pouvoir vous raconter cette fois-là. J'avoue aussi avoir été dépourvue d'inspiration avant qu'on ne me vole mon ordinateur, mais bon, après avoir été punie de cette fainéantise par ce vol j'ai pris conscience de l'importance de l’écriture dans ma vie. Je réalise par ce congé forcé, cette grève imposée de la rédaction de mon blog ce que ce dernier représente pour moi. Beaucoup. Il représente beaucoup. J'ai toujours eu un goût pour ce qui est d'écrire, ça doit être dans les gènes peut-être. Mais cette fois-ci c'est différent. J'ai trouvé une nouvelle vocation, un plaisir, même s'il requière une certaine discipline de se poser et de se jeter à l'eau. Je ne vois pas d’inconvénient à l'idée de passer une soirée ou une journée cloîtrée dans ma chambre ou dans mon appartement à écrire plutôt que d'aller à la plage ou de sortir avec mes amis en soirée. Oui je suis devenue une vielle fille ennuyeuse et dans intérêt mais je m'en fiche, je suis bien comme ça. Écrire, ou du moins ne pas écrire est pour moi me priver de la parole. C'est ma façon à moi de m'exprimer. Je n'ai pas toujours été très bon orateur certains le savent, alors j'écris. C'est par fois plus facile de dire les choses comme ça même si j'aime toujours faire usage de ma voix. On ne se rend pas compte à quel point parler, écrire et s'exprimer au grand jour sont une chose extraordinaire, une merveille, un miracle de la nature. C'est une bénédiction. J'en userai jusqu'à ma mort, jusqu'à en soûler le monde.

Résumons pour le moment ce qui m'est arrivé depuis mon dernier article. J'ai trouvé un travail comme serveuse dans la 5ème avenue qui est l'avenue la plus touristique. Je suis serveuse dans un restaurant mexicain qui s'appelle le 1847 date à laquelle les Américains ont pris les terres alors mexicaines du Texas de la Californie et de principalement tous les états du Sud des États-Unis. Ils ont volé une bonne partie du territoire mexicain mais en ont oublié les tacos d'où le restaurant mexicain. Voilà donc un morceau d'Histoire pour cultiver un peu ceux qui ignoraient tout d'une guerre entre les Américains et les Mexicains. Mais voilà le malaise c'est que pendant une bonne semaine le patron est parti en voyage d'affaire et je soupçonne mon collègue barman en charge du restaurant pendant ce temps là de m'avoir volé une partie de mes pourboires et de ma commission. J'en ai parlé au patron une fois qu'il est rentré en espérant qu'il passe un savon à mon collègue voire qu'il le vire mais à la place il a préféré passer la soirée à manger une pizza avec lui en parlant de voiture et de musique. J'attends donc des réponses à des propositions de travail comme photographe pour touristes qui consiste à suivre des familles américaines dans les endroits les plus cools de Playa et Cancun pour les prendre en photos dans les moments heureux de leur vie de famille pendant que la mienne est à plusieurs milliers de kilomètres. Sinon je chercherai dans les hôtels. J'ai aussi une proposition comme vendeuse dans une bijouterie qui vend des bijoux à base de bouteilles en verre et plastique recyclées, capsule de bière etc...mais bon je préfère bouger, passer chaque jour dans un endroit nouveau donc si je peux avoir ce poste comme photographe ça serait le mieux je pense.
Sinon j'ai déménagé ça va faire une semaine. Je suis partie de l'appartement de Dani et j'ai maintenant le mien, au centre, confortable et tout équipé. Je vis avec deux colocataires, un couple de mexicains Cristobal et Laura. Lui est photographe et passe la plupart de son temps dans l'appartement devant son pc. Elle, est professeur d'anglais à l'école primaire. Ils ont tous les deux entre 27 et 28 ans. Gentils et faciles à vivre, j'ai pas à me plaindre.

Vous vous demandez certainement ce qu'il en est avec Dani. Et bien ça va plutôt bien ma fois. Il y a eu un peu des hauts et des bas pendant une période. Enfin un grand bas à un moment à cause d'un mal-entendu entre lui moi et ses amis. Mais après explication tout est revenu à la normal. J'avais un peu peur en déménageant qu'il s’aperçoive qu'après tout je ne lui manque pas tant que ça et qu'il finisse par mettre un terme à notre histoire. Mais en réalité, depuis qu'on ne vit plus ensemble c'est lui qui prend plus l'initiative de venir chez moi ou de faire en sorte qu'on se voit. Il se montre plus tendre voire plus amoureux...je dois lui manquer.
Coup de théâtre depuis quelques jours, Fidencio le Prince Maya éconduit est revenu à Playa. Après m'avoir juré ne plus jamais me revoir et m'avoir dit qu'il ne remettrai plus jamais les pieds à Playa parce que le groupe de danseurs avec lequel il travaillait (là où travaille Dani) étaient tous des drogués, des infidèles sans morale il est revenu à Playa travailler avec ce même groupe de drogués infidèles et sans morale en leur parlant comme s'ils étaient ses meilleurs amis et veut soudainement que nous sortions ensemble et rattrapions le temps perdu. Plus capricieux et lunatique tu meures! J'ai fait le bon choix de ne pas me mettre avec lui. Je ne regrette rien.

Le paragraphe qui va suivre ne peut-être compris que par un minorité de personnes. Celles qui m'ont connu depuis au moins plus de cinq ans, ceux qui m'ont connu dans mon intimité la plus « chachée » . Ceux qui ont connu le silence. Je leur doit une explication et je la fait par le biais de mon blog parce que je sais qu'ils le lisent et aussi parce que comme je l'ai explique plus haut il est parfois plus facile d'écrire les choses que de les dire à voix haute et c'est d'ailleurs de ça qu'il s'agit...

Imaginez-vous un autre monde que celui-là. Un monde parallèle un peu comme dans les histoires de science fiction. Un monde d'où vous n'êtes pas originaire, dont les règles vous échappent, dont les codes sociaux ne sont pas les votre ou la morale est autre. Un monde ou par exemple les pratiquent pédophiles sont choses normales voire recommandées. Imaginez-vous que vous soyez bloqué dans ce monde où la chose qui est certainement la plus horrible pour nous soit une coutume conseillée. Il est normal d'avoir des relations sexuelles avec des enfants, des leur enseigner la vie et de calmer ses pulsions sexuelles pour être un être bien dans son corps et dans se tête. Il vous semblerait à vous horrible de prendre part à ces pratiques bien évidement puisqu'il est dans notre société le pire des crime. Un acte de la honte et de l'horreur. Une choses qui nous dégoûte au plus profond de nous même. Maintenant imaginez-vous que vous soyez considéré comme fou pour non seulement ne pas prendre part à ce genre d'activité mais qu'en plus les gens vous rejettent et éprouve de la haine et du dégoût. Que feriez-vous? Resteriez-vous sur vos normes et votre morale même si le prix à payer est d'être pris pour un sauvage, attiser la colère et le mépris de certains? Ou céderiez-vous à la pression dans la norme comme on s'enfonce dans les sables mouvants d'un marécage sale comme lorsqu'on sent sa conscience s'enfoncer dans le marécage de la honte ? La question n'est pas là. Maintenant considérez que cette pratique pédophile recommandée par la bonne façon de bien vivre sa vie en société soit une chose aussi simple que parler. Que petit à petit vous finissiez par croire ce qu'on dit, que c'est bon pour vous et pour la société. Mais que malgré tout ça vous ne pouvez pas, que c'est trop dur. Que vous y éprouviez trop de honte mais que vous ayez honte aussi de ne pas s’adonner à un chose qui au font est si simple parce que au fond de vous vous avez honte, vous avez peur, ça ne semble pas bien. Même si les gens vous regarderaient enfin comme une personne normale et pas comme un fou, c'est juste pas possible. Il y a la pression de la conscience qui dit que c'est mal, il y a la pression de la société et puis il y a la votre, celle qui dit pff t'es même pas capable de faire une chose aussi simple et naturelle. Non mais t'es vraiment fou. T'es pas normal, c'est toi qui à un problème pas la société. C'est une triple couche bien épaisse de honte qui vous hante sans arrêt.
Je sais que la métaphore peut-être tiré par les cheveux voire totalement et complètement barré. Mais je ne vois pas comment mieux expliquer la honte et le mépris que par la pédophilie. En esperant avoir été entendue et comprise mais si de ça je n'en suis pas si sûre vu la complexité de la chose. Mais bon, je fais avec, à bon entendeur salut!
J'en suis venue à cette métaphore en marchant le long de la plage. Pour moi la mer c'est mon église, mon lieu de bien-être. Les plus chrétiens disent que l 'église est la maison de Dieu. Je pense que la Terre entière est maison de Dieu. Si vous voulez vous recueillir, méditer, prier peu importe comment vous appelez ça, allez là où vous sentez bien. Moi je regarde la mer quand je suis triste et heureuse quand j'ai besoin d'inspiration pour écrire ou alors que j'en ai déjà plein et que je dois structurer tout ça. Que ça prenne forme sur un blog. Cet article est un hymne à la mer qui m'inspire toujours autant. Je peux avoir confiance en elle, elle ne me fera jamais faut bon, un peu comme certains disent de Dieu qu'il ne manquera jamais au rendez-vous, qu'il sera toujours là pour vous écouter.
Mais cet article est aussi un hymne à la mère qui elle non plus n'a jamais manqué au rendez-vous, qui comme Dieu est toujours là pour m'écouter. Désolée de ne pas prendre de meilleur référence que celle du film Silent Hill mais je trouve cette phrase étonnement vraie : « une mère est comme Dieu aux yeux de son enfant. »
Je sais ce paragraphe est brouillon et fouillis mais j'espère que ceux qui sont concernés le comprendront. A ceux qui n'ont rien suivi...c'est pas grave. Faite juste comme s'il n'existait pas. Après tout si vous ne savez pas de quoi il s'agit c'est qu'il n'a plus lieu d'exister.

Ne pouvant plus écrire dernièrement j'ai dû me plonger dans la lecture. En ce moment je lis Mange, Prie, Aime et je suis prise de peur et de jalousie à la lecture de ce livre car comme me l'a dit cette bonne amie Louise, oui en effet on dirait un peu du Mange, Prie, Aime mes articles. Bien que j'aime le livre et la façon dont il est narré j'ai l'impression que moi même j'aurais pu l'écrire. Je ne dis pas là que le travail de l'auteur est quelconque et mauvais. Je me sens juste moins...unique. Comme s'il y avait une deuxième moi quelque part dans le monde. Quelle horreur, une seule suffis s'il vous plaît!
Mais j'avoue quand même que ce qu'elle écrit m'inspire un peu dans mes idées. J'ai d'ailleurs fait la promesse d'abord à moi même que si j'avais un ordinateur non seulement je continuerais d'écrire mais en plus je fais ici la promesse à mon père pour m'avoir offert cet ordinateur d'essayer de faire publier tout ce que j'écris sur ce blog lorsque j'en aurai fini avec mes histoires du Mexique. Si ça marche (ou pas) je ferai la même chose en Afrique, je sais pas encore où exactement, mais j'ai une envie de voyager et d'écrire.

Qui l'aurait cru franchement que je me serais mis à voyager et à écrire. Lorsqu'on se rappelle la blondinette que j'étais à l'école timide voire phobique sociale incapable de quitter les jupes de ma mère que les professeurs soupçonnaient de dyslexie. Non mais franchement il faut voir comment on enseigne le français à l'école aussi. Je ne sais pas par quel miracle j'ai appris à lire tellement je suis d'un naturel distrait et que j'ai toujours trouvé l'école du plus grand des ennuis. Je tiens à remercier ici ma maîtresse de CP pour avoir réussi à m'enseigner l'écriture et la lecture, elle a fait un travail que peu de professeurs auraient pu faire. En lisant ce que j'ai pu écrire dans mon blog, même en écrivant je ne perd jamais en tête les cours de français que j'ai pu avoir à l'école, au collège enfin surtout au lycée. Je ne comprendrai donc jamais cette manie des professeurs de vouloir nous faire faire la psychanalyse des écrivains en leur faisant dire des choses qu'ils n'ont très certainement pas pensé en écrivant. Je me demande des fois ce qu'un prof de français aurait à dire à ces élèves de ce que moi j'écris. Oui je sais ça a un côté narcissique de penser ce genre de chose. Mais rien que pour le plaisir j'aimerais savoir ce qu'ils trouveraient de cacher dans ma petite tête en fonction de ce que j'aurais pu écrire. Un manque claire de confiance en soi, une recherche de reconnaissance peut-être. Allez savoir. Je me dis que ce qui mettent au point les programmes scolaires doivent avoir des esprits torturés voir sadiques. A l'école on doit nous apprendre la vie, la démocratie, on nous dit comment se tenir en société, qu'il ne faut pas prendre de drogue, qu'il faut se protéger contre les MST, on nous apprend à penser pour savoir quel est le bien et le mal. Or les auteurs montrés en exemple dans nos manuels de littérature étaient tous des drogués, des toxicos, beaucoup avaient des troubles de la personnalité, ils pouvaient être autistes de haut niveau ou schizophrènes, la plupart étaient des homosexuels refoulés donc dépressifs et mal dans leur peau, certains avec une vie sexuelle complètement bridée ou alors libérée au plus haut point. Non franchement comment une société aussi droite que la notre compte nous enseigner la philosophie, la littérature, la liberté, l'amour avec des penseurs qui vivaient en opposition totale avec elle même? L'image de l'école que j'ai est celle de jeunes esprits innocents aux cerveaux encore ignorants comme des jarres vides se remplissant d'une eau trouble dans l'optique plus tard que se déverser dans une rivière que la bonne morale et la bonne philosophie tente au mieux de rendre pure et claire comme de l'eau de roche. Si les esprits les plus brillants sont les plus fous, alors pourquoi n'intégrons-nous pas d'avantages les fous et les défaillants mentaux? Ces gens-là vous apprennent la vie, c'est moi qui vous le dit ! Un ami m'a dit une fois les fous sont comme des phares : ils nous montre le chemin. Je ne suis pas entièrement en désaccord. Je tiens ici à dire qu'en tant que petite sœur d'autiste qui a très vite dû se faire grande sœur vu les circonstances j'ai morflé de façon que très peu peuvent concevoir, mais je ne regrette pas la vie que j'ai eu avec lui, même si ça reste encore difficile aujourd'hui. Je suis la personne que je suis en partie parce que lui est la personne qu'il est, que c'est mon frère et que par conséquent j'ai vécu avec lui, et j'ai beau appris.
Je ne me sens pas satisfait de cet article. Je sens qu'il est à refaire, mais je suis trop épuisée pour le modifier d'avantage et je veux poster quelque chose ce soir. Vos commentaires me manquent. Je sens que cet article sort un peu du commun des autres, mais je pense que je devais l'écrire. Il est un peu désordre car ça fait un mois que je n'ai pas pu mettre toutes ces idées en ordre. Je vous les offre en souk dans ces paragraphes que j'ai essayé d'organiser au mieux. Je tenterai de mieux ranger mes idées et maîtriser mon inspiration lors du prochain article. Je me sens un peu comme un fumeur qui après avoir arrêter de fumer se remet à fumer, je tousse et je n'ai pas les même effets qu'avant. Je pense que ça reviendra avec le temps.
Mon lit king size
Ma chambre
Ma douche
Ma salle de bain
La salle à manger/salon
La salle à manger
La cuisine
La cuisine
Le couloir avec au fond ma chambre
En vous laisser sur ces lignes, je vous laisse à vos commentaires (ne pas oublier de remercier mon papa), à vous de me donner des nouvelles, à vous de parler de vous.

2 commentaires:

  1. Ooops, j'ai eu peur sur le coup ! La comparaison entre pédophilie et mutisme m'échappe un peu. Ca demanderait sûrement une petite explication supplémentaire ou une comparaison un peu plus lumineuse...

    Des baisers, ma rubia !! ♥♥

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  2. Merci Mr Lemenuel! haha
    Même s'il est un peu brouillon, c'est l'un de mes articles préférés. Parce que tu dis des choses vraies pour moi: en gros la société définit le bien et le mal, comme tu dis, si notre peuple était cannibale ou pédophile ce ne serait pas à blâmer. Après je n'ai pas compris la suite de la comparaison parce que tu passes à un autre sujet ^^
    Et je suis d'accord pour l'école...ce qu'on peut vouloir nous formater! A nous obliger à être droitier, à nous taire, en ne nous apprenant qu'une part de l'histoire, en nous empêchant de nous épanouir dans certains domaines...pff désolée je suis un peu dég du système d'éducation X)
    Ton appart est énoorme je trouve, bien équipé!

    Te mando un besote
    Magdaleno y olé

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