21 mars, 2011

Peu importe leur convictions et leur coupe de cheveux, les hommes sont fait de la même étoffe

Bon allez, je me lance mais je terminerai demain parce que là, après une overdose de sucre et de chocolat ainsi qu'un mail du DRH d'un grand hôtel avec qui j'ai un entretien d’embauche je suis sur-excitée et je me sens d'humeur à la rédaction d'un nouvel article. Je dois cependant me presser car je suis invitée à une fête pour laquelle je me suis toute pouponnée et préparée saucissonnée dans une robe de soirée prêtée par une amie qui n'est pas de trop de mon goût mais bon il m'en fallait bien une et n'ayant pris que très peu de vêtements avec moi, je n'ai pas eu le choix. Je commence un peu à regretter d'avoir laissé mes plus belles robes, chaussures et accessoires en France, j'avais tout de même de belles choses là-bas. Bien-sûre de cette fête vous en verrez les images sur facebook. Et j'en mettrai certainement quelques unes dans cet article.

Bon alors commençons, j'ai passé la semaine à chercher un travail dans les hôtels de la quinta : sans succès. Je suis soudainement devenue la noire, l'arabe ou la musulmane à qui on refuse tous les emplois en France pour l'immonde faute de ne pas être française ou d'origine. J'étais déjà indignée par ce genre de cas auparavant, je le suis d'avantage maintenant. Les patrons ne voient qu'en moi une petite européenne dépourvue de visa de travail appelé au Mexique le FM3. Ils ne voient pas en moi les 3 langues que je maîtrise. Ils ne voient pas en moi mes capacités sportives, sociales et travailleuses que j'ai pu acquérir dans ma vie courte mais bien remplie. J'ai l'envie de travailler, les capacités de remplir à bien mes fonctions voir plus de capacités que certains et un réel besoin d'argent, mais cela ne leur suffis pas...ils veulent un passeport d'une autre couleur avec écrit Estados Unidos de México. Mais le mien dit République Française Union Européenne voilà le malaise ! Vous rendez-vous compte comment le monde pourrait-être différent, et la vie de milliers voire de millions de personnes pourrait être mille fois plus simple si on ne prenait pas en compte quelques lettres et la couleur d'un passeport. Il en serait de même si on ne prenait pas en compte leur religion et leur couleur de peau ainsi que leur origine. Des fois je me demande, comment il serait le monde si on avait pas toutes cette réglementation ? C'est tellement loin de tout ce qu'on connaît que ça en est difficile de l'imaginer.

Je continue deux jours plus tard cet article pour vous raconter les dernières nouvelles du moment et aussi pour faire plaisir à Vanessa qui m'a dit dans un commentaire sur mon mur de facebook être impatiente d'en savoir plus de ma vie sur mon blog. Alors, je sors de mon entretien d'embauche à Puerto Morelos dans un patelin entre Playa del Cramen et Cancun. Le village est typiquement mexicain, c'est à dire très sale, moche et a bien peu d’intérêt si l'on lui retire ses hôtels et ses villages vacances. Un fois rentré dans le village il faut un quart d'heure pour arriver à l'hôtel El Cid dont vous pourrez trouvez ci-joint les photos à ce lien : http://www.bestday.com.mx/Riviera_Maya/Hoteles/Marina_El_Cid/Galeria/
Alors je ne sais pas si ça vous fait cet effet là, mais à moi le Cid ça me rappelle cet horrible livre que j'ai du lire en 4ème et qui m'a laissée traumatisée à vie des tragédies antiques parce que franchement qui parle comme ça maintenant en alexandrin et avec de rîmes et tout le tintouin ??
Enfin, j'ai rencontré le chef de l'équipe d'animation. Un bonhomme qui a de la bouteille, une quarantaine d'années la forme et plutôt sympa. J'ai rencontré quelques animateurs, tous sont mexicains, je suis à l'heure actuelle la seule française de l'équipe ce qui me donne un avantage linguistique mais j'ai entendu dire que certaines personnes comme la gérante des relations publiques était française ainsi que le chef du personnel d’accueil sont français. Je ne serai pas seule. Demain je retourne là-bas pour faire mes papiers avec le DRH puis direction Cancun pour aller me faire mon FM3, finalement ! Entre temps j'ai bossé deux jours dans une bijouterie d'un ami en face de mon ancien travail histoire d'avoir un minimum de revenus et avoir de quoi manger et de me faire un FM3 pour ne pas me retrouver dans l'illégalité la plus totale. Voilà mes soucis résolus !

Je n'ai pas de photos de la soirée que j'ai mentionné plus haut. Je suis arrivé à la fin de la fête qui était un peu ennuyeuse. Son seule « intérêt » je dirais a été de découvrir la tactique plutôt originale de drague de mon ami et employeur bijoutier qui s'avère être un hippy liberé. A quel niveau se situent tes fantasmes ? Plutôt simples et tranquilles ou alors vraiment extrêmes ? Enfin je veux dire t'as déjà fantasmé de faire l'amour avec une fille ou alors avec plusieurs personnes ? Il est plutôt difficile de me mettre mal à l'aise en règle générale mais là je reconnais que je ne savais pas quoi dire. Disons que la plupart des hommes qui me posent ses questions je les ai connu en kaki et crâne tondu. Je n'aurais jamais attendu ça de la part d'un «ami» au cheveux longs grand fumeur de pétards et prôneur de paix et d'amour dans le monde. Mais bon j'imagine que les hommes peu importe leurs convictions et leur coupe de cheveux sont fait de la même étoffe.

Je suis prise d'un élan de bonne humeur par le beau soleil qui règne dans le ciel, un nouveau poste enfin la vie quoi. Je vois là dans mon petit carnet où je note la moindre idée qui me passe par la tête pour mes écrits (ainsi que ma liste de course et les adresses utiles du coin) un - suivi de « codes sociaux ». Il faut que je vous en parle de ça. L'idée m'est venue alors que je parlais avec un des meilleurs amis de Dani avec qui je ne suis ni amie ni ennemie, seulement déconcertée devant ce concentré de « beaufrie » et de syndrome du blaireau mais bon que voulez-vous personne n'est parfait, il doit bien en avoir des qualité ce jeune et petit bonhomme. Alors qu'il me faisait part de ses projets de boîte de nuit pour la soirée il m'a demandé si ma jolie amie Céci allait être de la partie. Je lui ai dit qu'elle était déjà prise et surtout très amoureuse de son homme mais que mon autre amie Eugenia elle était libre. Sur ce il m'a répondu, non la grosse elle est moins belle moi je préfère Céci. Ce à quoi j'ai répondu en me moquant gentillement « t'as pas vu ta tête ! » indignée que l'ont puisse manquer d'autant de respect à une amie devant mes yeux et dans ce cas devant mes propres oreilles. J'ai été accusée « d'agressivité » par toutes personnes présentes à la table. Il me semblait que je faisais là mon devoir social d'amie et montrant fidélité à Eugenia mais non. Je suis agressive.
Je n'ai jamais bien compris ces codes sociaux en France alors pensez-vous bien au Mexique comment ça me complique la vie ! Je sais qu'en France les choses du corps sont des choses dont on ne doit parler. Dites-moi si je me trompe, mais c'est à peu près ce que j'ai compris telle une apspergger, un robot étudiant les mœurs du monde (dans ce cas de la France) des choses dont on ne peux pas parler : la grosseur d'une personne, son poids, sa vieillesse et son handicape ou sa différence quelconque même si elle n'est pas un handicap à la base, elle le devient vite à cause de son silence recommandé par la bien séance. On ne peux pas parler des sécrétions du corps : pipi, caca, transpiration, sperme, règles et j'en passe. Ces mots-là ne vous évoquent-il pas du dégoût ? Ils font pourtant partie de nos corps. Ils sont une réalité à prendre en compte pour notre santé aussi bien mentale que physique.
Il y a aussi les codes des lieux et des paroles. On ne peux pas parler de tout partout et avec n'importe qui. Mais il n'y a pourtant aucune limite définie au sol des endroits où l'on peut parler de politique, argent, religion, philosophie, santé, sexualité, sentiments. Ce sont des délimitations imaginaires qui m'ont toujours troublées et ce depuis toute petite. Avant d'ouvrir ma bouche je dois prendre en compte les gens avec qui je suis (âges, sexe, origine, croyances, convictions, relations et passé sentimental), l'endroit où je suis et calculer les répercutions de chacun de mes mots sur mes futures relations avec ces mêmes personnes. Je passe chaque fois un sale quart d'heure à prendre en compte chacune de ces mesures et me sens d'autant plus perturbée lorsque vient mettre le désordre dans mes calculs une personne dit un peu anticonformiste parce qu'elle parle beaucoup et de toute sorte de choses : cela embrouilles toutes mes données et je ne sais plus alors quels codes doivent être mis en pratique. Dites-moi seulement fidèles lecteurs, suis-je réellement unique et seule perdue dans ces innombrables codes qui sont aussi complexes et dépourvus de sens pour moi que les lettres et les chiffres blancs affichés sur l'écran noir de votre PC lorsqu'il plante au démarrage ?
J'ai besoin d'une réponse et vite. Alors ne fermez pas cette fenêtre de votre ordinateur sans y avoir laisser un commentaire pour me dire si oui ou non vous aussi vous vous sentez paumés dans ces codes de société.

Bon je sais j'écris peu aujourd'hui. J'écrirai sans doute plus la semaine prochaine (si j'en trouve le temps) pour vous faire part de ma nouvelle fonction d'animatrice. En attendant courage pour la suite dans ce pays froid et désormais en guerre...moi je m'en vais à la plage !

12 mars, 2011

Parlons un peu de Dieu

Je suis déçue, oui déçue ! Il m'a fallu la moitié d'un pot d'un litre de glace au chocolat (c'est à dire 500 grammes) et quelques heures à bugger et espionner la vie de mes « amis » de facebook pour être soudainement prise d'une vie d'écrire sur les coups de une heure dix du matin comme une en cloquée serait prise d'une envie de fraises ou de crêpes au nutella en plein milieu de la nuit. En effet je suis déçue. Après un mois environs de grève de l'écriture je m'attendais à un peu plus de commentaires et d’enthousiasme de votre part. Certes le dernier article en date à avoir été posté n'est pas des meilleurs et certaines parties sont totalement incompréhensibles pour beaucoup d'entre vous et troublantes pour ceux qui les comprennent. Mais tout de même, j'attendais plus de vous mes lecteurs d'outre mer. Pour celui-ci s'il vous plaît, un petit effort et du courage. J'attends vos commentaires !

Bon où en étions-nous dans nos affaires ? J'ai plus de boulot, j'avais un piston avec l'ami d'une amie pour bosser dans une agence de photo pour riches touristes américains mais l'ami m'a fait faut bon de lapin en m'en posant un le soir disons entre minuit et minuit 45 le temps que je l'ai attendu. Je suis sans nouvelles du loup qui a bouffé le lapin depuis plus de trois jours, en plus de m'avoir lâchement abandonnée dans ma quête de travail il m'a fait utiliser tout mon crédit en l'appelant dix fois par jours pendant deux jours. Ben oui je suis du genre coriace et j'admets pas tout de suite qu'on m'a laissé tomber, je bataille toujours un peu avant c'est de famille. En plus les sales coups comme ça ça a tendance à nous énerver. Déjà vu un Lemenuel se mettre en rogne ? On continuer d’espérer à rencontrer le goujat rien que pour lui faire sa fête.

Mais passons, lui est certainement passé à autre chose. Demain je pars en quête de travail toute seule comme une grande à déposer des CV mexicains dans tous les hôtels du coin. Parait-il que ça paye bien ce qui est une bonne chose puisque je ne vis plus sous le toit de mon bien aimé Dani et que j'ai maintenant un loyer de 3000 pesos par mois à payer ce qui nous ferait un loyer de 200€ par mois. Ça peut paraître très peu pour vous mais en réalité c'est un loyer moyen. A part ça la vie continue avec mon Dani des hauts et des bas comme dans tous les couples je crois. Qu'on ne me fasse pas de commentaire à ce sujet, j'en ai marre. Laissez-moi vivre mes passions idiotes de mes 21 ans, celles qui vous bouffent le cœur à pleine dent, qui vous laissent fragile comme un fœtus prématuré en couveuse parce que après tout, vous savez quoi ? Ben j'ai 21 ans, je suis jeune et belle et j'en aimerai encore d'autres des bourreaux qui me feront autant de mal qu'ils m'ont fait de bien voire plus de mal que de bien dans certains cas. Mais comme dit ma vieille amie, ma marraine la fée Carabosse, il vaut mieux que ça vous arrive maintenant qu'à 50 ans avec 3 enfants, des rides, de la cellulite et un ventre de ménopausée parce qu'à cet âge là, on a plus les moyens pour se relever. On a la jeunesse de recommencer tout pareil le lendemain avec un autre. Ah que la vie est si simple quand on est jeune, j'aimerais que ça dure comme ça pour toujours. Mais je suis pas folle, je sais que ça fini jamais comme ça. J'ai conscience de mon bonheur alors je m'extasie sur les infinies possibilités de ma jeunesse, cette force naturelle, cette arrogance mythique du jeune en me disant que quand j'aurai des rides et des cheveux blancs j'aurais le droit de tutoyer tout le monde. Ce n'est qu'une faible consolation face à l'image impitoyable que la société nous donne de la vieillesse mais là encore, laissez-moi vibrer à cette idée de pouvoir me passer du «vous» officiel et symbole d'un système de hiérarchie et de classe trop carré et d'avoir le privilège d'appeler tout le monde « mon p'tit » sans qu'on se vexe ou que ça fasse vulgaire.

En parlant du temps qui passe, il me semble approprié de vous faire part de mes projets futurs. Je compte bien rentrer en France, ne serait-ce que pour marier ma Danaë et être pour la première fois de ma vie demoiselle d’honneur. L'idée m'émoustille malgré mon éducation anti-mariage. Alors oui je rentrerai en France d'ici quelques temps...pas trop quand même, j'ai fait faire une promesse à ma grand-mère de m'attendre au moins pour me raconter ce qu'elle ne m'a pas encore dit. Que je puisse la rassurer cette bonne femme, on est faite du même sang. Une lignée de misfit ça se perd pas comme ça avec les générations qui passent. Mes projets alors sont de marier mon amie, revoir ma grand-mère pour qu'elle me raconte plus d'histoires avant qu'elles ne se perdent. Moi j'ai compris le truc, il faut les écrire comme ça on s'en rappelle et parfois, ça vaut la peine de les publier donc on les oublie encore moins. Après ça, j'ai l'ambition de travailler, économiser pour repartir encore à l'étranger. J'avais dans l'optique de visiter le continent Africain en hommage à ma ville de Montreuil. Partir au Maghreb, apprendre l'arabe et la culture locale en hommage à mon Histoire nationale mais aux vues de ce que disent les journaux et la télé il semblerait que cela concerne aussi ma future Histoire. J'ai choisi le Maghreb parce que j'ai senti qu'il allait s'y passer quelque chose d'un moment à l'autre et que je voulais être de ceux qui comprennent ce qu'il se passe réellement, de ceux qui ne prennent pas parti sans savoir. Mais on dirait bien que la réalité a comme un tour d'avance sur moi. Je ne suis pas rentrée du Mexique que déjà les problèmes que je sentais venir sont au cœur de l'actualité mondiale. Je mets alors mon projet en sand-by et on verra ce à quoi m'appelle le destin, pour le moment je suis pas rentrée.
Sinon, j'aime les mini-jupes, les robes courtes qui arrivent juste à couvrir ce si délicat plis de fesses en laissant là tout la subtilité et le charme du ce qui n'est pas monté. Je vis un rêve qui n'est pas réalisable en France. Je me promène les cuisses découvertes impunément ici à Playa et je n'ai pas l'intention de perdre ce privilège. Je passe ici du coq à l'âne pour vous parler de cet autre projet à plus moyen terme. J'ai décidé que j'en avais marre d'avoir peur des hommes, j'ai décidé que j'aimais mes formes et que j'allais apprendre le Krav Maga dès que possible pour mettre une raclée au prochain qui pensera que cuisses nues sont égales à viole-moi sauvagement dans la cage d'escalier de ton HLM pourri. Au noms des femmes qui ne se dévoilent pas, je souhaite faire ce choix aussi absurde qu'il paraisse puisque cette envie de me découvrir est aussi provoquée par une société qui abuse des images de femmes à poiles et aguicheuse qui explique en partie cette impunité masculine du je te veux je te prends et cette frustration sexuelle permanente qui réside dans la majorité de la population française.

Voyez vous, je vois les choses autrement. Pour moi mon corps n'est pas une chose laide et mauvaise que je me dois de cacher pour celui (ceux) que j'aime. Non, il est une merveille de la nature, un cadeau de Dieu à partager avec mon prochain. Je ne dis pas ça dans le sens de possession. Mon corps restera mien jusqu'à ma mort. Il est ma propriété. En tant que propriétaire d'une merveille de la nature, je me dois de le traiter avec respect et de pouvoir laisser entrevoir sa beauté aux autres (tout en gardant la notion de respect puisqu'il est – comme je l'ai dit ma propriété). Je ne me dis pas plus belle que toutes. Je dis ici que chaque être humain est une merveille, un cadeau de la nature, une beauté créée par Dieu par le biais de mes parents, de leur parents à eux et de leurs parents à eux etc...
Je n'ai jamais été très branché religion. Mes parents m'en on toujours parlé de façon plutôt négative. Pour eux les religions sont plus des cultes, des sectes qui rendent les esprits même les plus éclairés et même les cœurs les plus bons en auteurs des pires horreurs que l'humanité aie connu, connaît et continuera de connaître dans le futur. Mais je ne peux pas me dire athée comme eux. Je ne peux pas dire que je ne crois en rien. Les valeurs de respect et d'amour qu'ils m'ont enseigné, je les applique chaque jour sans religion. Mais je sens que tout de même ces valeurs-là ne viennent pas seulement de règles de bien séance créée de toute pièce pour que le monde s'entende mieux, enfin...pas trop mal quoi. Je sens que la bonté humaine est au fond de chacun. Non ne vous en faite pas papa, môman, je n'ai pas décidé de me convertir, loin de là. Je dis juste que je crois en la bonté de l'humain alimentée par une force qui nous entour. Une chose présente dans le vent, des plantes et tout ce qui est. Chaque élément qui constitue la planète (la même que j'ai dans le dos et pour cause...) et qui sont nos « relations* » avec un tout. C'est cette énergie qui fait que les plantent poussent, que le vent souffle, que la mer ne soit jamais dépourvue de ses vagues. C'est un tout qui n'a pas la même notion du bien et du mal qu'on nous a inculqué. C'est un tout qui accepte ce que notre monde connaît, sans bon et mauvais, paradis et enfer bien et mal. La bonté, l'humanité, nous l'avons en chacun de nous et c'est cette même force qui régie le monde entier. Elle nous parle sans arrêt, pas besoin d'églises, de temples et de lieux saints, la Terre est un lieu saint elle même. Il nous suffis juste de rester un peu silencieux. Alors écoutons*.
Je porte en moi même une beauté naturelle d'un tout, comme toi. Je ne suis pas meilleur que toi, juste différente et j'illumine de cette différence, comme toi. Je souhaite partager la beauté que m'a offerte la nature et je porterai des mini-jupes et des robes courtes et des décolletées jusqu'à ce que j'en ai la crève et le nez qui coule ! Au nom de la beauté de la nature, au nom d'une société plus juste ou les gens pourront enfin regarder sans désir mal-saints et frustrés une merveille de la nature. Une beauté qu'ils ne voudront pas abuser ni détruire mais juste admirer et chérir. Car je ne mentionne pas ici les formes de mes cuisses rondes (mais bon quand même musclées) cachées au risque d'être endommagées par des fous. Regarder notre nature, nos arbres, nos buissons, nos lacs et nos mers. Regardez notre maison et le sort réservé à nos « relations* » avec la divinité qui réside en elles.

Deux heures quarante quatre du matin, il se fait tard et j'ai des CV à aller déposer demain. Je poste cet article avec toute ma bienveillance. Bonne journée à vous et bon weekend.

Le texte qui suit est une traduction que j'ai faite moi même. Pardon si la traduction n'est pas tout à fait exacte, j'ai fait de mon mieux.

*« Quannd les hommes ont commencé à comprendre qu'il y avait un Grand Esprit, peut-être les enseignements n'étaient pas encore tout à fait claires, mais lentement, nos esprits ont révélés et développés notre rôle dans la grande question de la vie.

Notre peuple a compris notre sens dans la vie par les plantes, les animaux à quatre pattes, les oiseaux et les créatures aquatiques. Nous en sommes venu à réaliser que ces derniers étaient nos Relations qui nous étaient sacrées et qu'il était de notre de destin de vivre en harmonie. Ceci est arrivé il y a longtemps et nous n'avons trouvé aucun défaut à cette façon de vivre. Cette croyance est avec nous aujourd'hui. C'est la plus vielle croyance. Nous nous sentons concernés cependant par le fait que nos Relations sont entrain d'être détruites par le feu de la guerre, le développement nucléaire et la contamination radioactive. Ces créateurs de la vie sont le clé de la survie de l'humanité.

C'est ce qui inquiète notre peuple. La Terre est elle même un être vivant. Elle ne dépend pas de nous. Et c'est pour cela que nous supplions nos frères et nos sœurs d'autres nations d’écouter la langue de nos Relations avant qu'il ne soit trop tard. Écoutez. »

I'm Anishinabe
Dennis Banks
San Fransico 1982

07 mars, 2011

Hymne à la mèr(e) ou lettre ouverte à ceux qui ont connu le silence

Bon, ça y est j'ai un tout nouveau pc et donc de quoi continuer mes histoires toujours aussi folles. Ah oui pour ceux qui l'ignorent j'ai été cambriolée dans l'appartement de Dani on a embarqué mon pc. Privée de cette nouvelle drogue qu'est l'écriture il m'a fallu demander une avance sur mon anniversaire à mon cher papa bien aimé qui m'a rendu mon addiction via un virement bancaire de 600 € sur mon compte. A mes fidèles lecteurs je vous invitent à écrire dans vos commentaires une phrase de remerciement à mon créateur. Car il vous a rendu votre écrivain et votre petit plaisir de la semaine à savoir quelle anecdote originale je vais bien pouvoir vous raconter cette fois-là. J'avoue aussi avoir été dépourvue d'inspiration avant qu'on ne me vole mon ordinateur, mais bon, après avoir été punie de cette fainéantise par ce vol j'ai pris conscience de l'importance de l’écriture dans ma vie. Je réalise par ce congé forcé, cette grève imposée de la rédaction de mon blog ce que ce dernier représente pour moi. Beaucoup. Il représente beaucoup. J'ai toujours eu un goût pour ce qui est d'écrire, ça doit être dans les gènes peut-être. Mais cette fois-ci c'est différent. J'ai trouvé une nouvelle vocation, un plaisir, même s'il requière une certaine discipline de se poser et de se jeter à l'eau. Je ne vois pas d’inconvénient à l'idée de passer une soirée ou une journée cloîtrée dans ma chambre ou dans mon appartement à écrire plutôt que d'aller à la plage ou de sortir avec mes amis en soirée. Oui je suis devenue une vielle fille ennuyeuse et dans intérêt mais je m'en fiche, je suis bien comme ça. Écrire, ou du moins ne pas écrire est pour moi me priver de la parole. C'est ma façon à moi de m'exprimer. Je n'ai pas toujours été très bon orateur certains le savent, alors j'écris. C'est par fois plus facile de dire les choses comme ça même si j'aime toujours faire usage de ma voix. On ne se rend pas compte à quel point parler, écrire et s'exprimer au grand jour sont une chose extraordinaire, une merveille, un miracle de la nature. C'est une bénédiction. J'en userai jusqu'à ma mort, jusqu'à en soûler le monde.

Résumons pour le moment ce qui m'est arrivé depuis mon dernier article. J'ai trouvé un travail comme serveuse dans la 5ème avenue qui est l'avenue la plus touristique. Je suis serveuse dans un restaurant mexicain qui s'appelle le 1847 date à laquelle les Américains ont pris les terres alors mexicaines du Texas de la Californie et de principalement tous les états du Sud des États-Unis. Ils ont volé une bonne partie du territoire mexicain mais en ont oublié les tacos d'où le restaurant mexicain. Voilà donc un morceau d'Histoire pour cultiver un peu ceux qui ignoraient tout d'une guerre entre les Américains et les Mexicains. Mais voilà le malaise c'est que pendant une bonne semaine le patron est parti en voyage d'affaire et je soupçonne mon collègue barman en charge du restaurant pendant ce temps là de m'avoir volé une partie de mes pourboires et de ma commission. J'en ai parlé au patron une fois qu'il est rentré en espérant qu'il passe un savon à mon collègue voire qu'il le vire mais à la place il a préféré passer la soirée à manger une pizza avec lui en parlant de voiture et de musique. J'attends donc des réponses à des propositions de travail comme photographe pour touristes qui consiste à suivre des familles américaines dans les endroits les plus cools de Playa et Cancun pour les prendre en photos dans les moments heureux de leur vie de famille pendant que la mienne est à plusieurs milliers de kilomètres. Sinon je chercherai dans les hôtels. J'ai aussi une proposition comme vendeuse dans une bijouterie qui vend des bijoux à base de bouteilles en verre et plastique recyclées, capsule de bière etc...mais bon je préfère bouger, passer chaque jour dans un endroit nouveau donc si je peux avoir ce poste comme photographe ça serait le mieux je pense.
Sinon j'ai déménagé ça va faire une semaine. Je suis partie de l'appartement de Dani et j'ai maintenant le mien, au centre, confortable et tout équipé. Je vis avec deux colocataires, un couple de mexicains Cristobal et Laura. Lui est photographe et passe la plupart de son temps dans l'appartement devant son pc. Elle, est professeur d'anglais à l'école primaire. Ils ont tous les deux entre 27 et 28 ans. Gentils et faciles à vivre, j'ai pas à me plaindre.

Vous vous demandez certainement ce qu'il en est avec Dani. Et bien ça va plutôt bien ma fois. Il y a eu un peu des hauts et des bas pendant une période. Enfin un grand bas à un moment à cause d'un mal-entendu entre lui moi et ses amis. Mais après explication tout est revenu à la normal. J'avais un peu peur en déménageant qu'il s’aperçoive qu'après tout je ne lui manque pas tant que ça et qu'il finisse par mettre un terme à notre histoire. Mais en réalité, depuis qu'on ne vit plus ensemble c'est lui qui prend plus l'initiative de venir chez moi ou de faire en sorte qu'on se voit. Il se montre plus tendre voire plus amoureux...je dois lui manquer.
Coup de théâtre depuis quelques jours, Fidencio le Prince Maya éconduit est revenu à Playa. Après m'avoir juré ne plus jamais me revoir et m'avoir dit qu'il ne remettrai plus jamais les pieds à Playa parce que le groupe de danseurs avec lequel il travaillait (là où travaille Dani) étaient tous des drogués, des infidèles sans morale il est revenu à Playa travailler avec ce même groupe de drogués infidèles et sans morale en leur parlant comme s'ils étaient ses meilleurs amis et veut soudainement que nous sortions ensemble et rattrapions le temps perdu. Plus capricieux et lunatique tu meures! J'ai fait le bon choix de ne pas me mettre avec lui. Je ne regrette rien.

Le paragraphe qui va suivre ne peut-être compris que par un minorité de personnes. Celles qui m'ont connu depuis au moins plus de cinq ans, ceux qui m'ont connu dans mon intimité la plus « chachée » . Ceux qui ont connu le silence. Je leur doit une explication et je la fait par le biais de mon blog parce que je sais qu'ils le lisent et aussi parce que comme je l'ai explique plus haut il est parfois plus facile d'écrire les choses que de les dire à voix haute et c'est d'ailleurs de ça qu'il s'agit...

Imaginez-vous un autre monde que celui-là. Un monde parallèle un peu comme dans les histoires de science fiction. Un monde d'où vous n'êtes pas originaire, dont les règles vous échappent, dont les codes sociaux ne sont pas les votre ou la morale est autre. Un monde ou par exemple les pratiquent pédophiles sont choses normales voire recommandées. Imaginez-vous que vous soyez bloqué dans ce monde où la chose qui est certainement la plus horrible pour nous soit une coutume conseillée. Il est normal d'avoir des relations sexuelles avec des enfants, des leur enseigner la vie et de calmer ses pulsions sexuelles pour être un être bien dans son corps et dans se tête. Il vous semblerait à vous horrible de prendre part à ces pratiques bien évidement puisqu'il est dans notre société le pire des crime. Un acte de la honte et de l'horreur. Une choses qui nous dégoûte au plus profond de nous même. Maintenant imaginez-vous que vous soyez considéré comme fou pour non seulement ne pas prendre part à ce genre d'activité mais qu'en plus les gens vous rejettent et éprouve de la haine et du dégoût. Que feriez-vous? Resteriez-vous sur vos normes et votre morale même si le prix à payer est d'être pris pour un sauvage, attiser la colère et le mépris de certains? Ou céderiez-vous à la pression dans la norme comme on s'enfonce dans les sables mouvants d'un marécage sale comme lorsqu'on sent sa conscience s'enfoncer dans le marécage de la honte ? La question n'est pas là. Maintenant considérez que cette pratique pédophile recommandée par la bonne façon de bien vivre sa vie en société soit une chose aussi simple que parler. Que petit à petit vous finissiez par croire ce qu'on dit, que c'est bon pour vous et pour la société. Mais que malgré tout ça vous ne pouvez pas, que c'est trop dur. Que vous y éprouviez trop de honte mais que vous ayez honte aussi de ne pas s’adonner à un chose qui au font est si simple parce que au fond de vous vous avez honte, vous avez peur, ça ne semble pas bien. Même si les gens vous regarderaient enfin comme une personne normale et pas comme un fou, c'est juste pas possible. Il y a la pression de la conscience qui dit que c'est mal, il y a la pression de la société et puis il y a la votre, celle qui dit pff t'es même pas capable de faire une chose aussi simple et naturelle. Non mais t'es vraiment fou. T'es pas normal, c'est toi qui à un problème pas la société. C'est une triple couche bien épaisse de honte qui vous hante sans arrêt.
Je sais que la métaphore peut-être tiré par les cheveux voire totalement et complètement barré. Mais je ne vois pas comment mieux expliquer la honte et le mépris que par la pédophilie. En esperant avoir été entendue et comprise mais si de ça je n'en suis pas si sûre vu la complexité de la chose. Mais bon, je fais avec, à bon entendeur salut!
J'en suis venue à cette métaphore en marchant le long de la plage. Pour moi la mer c'est mon église, mon lieu de bien-être. Les plus chrétiens disent que l 'église est la maison de Dieu. Je pense que la Terre entière est maison de Dieu. Si vous voulez vous recueillir, méditer, prier peu importe comment vous appelez ça, allez là où vous sentez bien. Moi je regarde la mer quand je suis triste et heureuse quand j'ai besoin d'inspiration pour écrire ou alors que j'en ai déjà plein et que je dois structurer tout ça. Que ça prenne forme sur un blog. Cet article est un hymne à la mer qui m'inspire toujours autant. Je peux avoir confiance en elle, elle ne me fera jamais faut bon, un peu comme certains disent de Dieu qu'il ne manquera jamais au rendez-vous, qu'il sera toujours là pour vous écouter.
Mais cet article est aussi un hymne à la mère qui elle non plus n'a jamais manqué au rendez-vous, qui comme Dieu est toujours là pour m'écouter. Désolée de ne pas prendre de meilleur référence que celle du film Silent Hill mais je trouve cette phrase étonnement vraie : « une mère est comme Dieu aux yeux de son enfant. »
Je sais ce paragraphe est brouillon et fouillis mais j'espère que ceux qui sont concernés le comprendront. A ceux qui n'ont rien suivi...c'est pas grave. Faite juste comme s'il n'existait pas. Après tout si vous ne savez pas de quoi il s'agit c'est qu'il n'a plus lieu d'exister.

Ne pouvant plus écrire dernièrement j'ai dû me plonger dans la lecture. En ce moment je lis Mange, Prie, Aime et je suis prise de peur et de jalousie à la lecture de ce livre car comme me l'a dit cette bonne amie Louise, oui en effet on dirait un peu du Mange, Prie, Aime mes articles. Bien que j'aime le livre et la façon dont il est narré j'ai l'impression que moi même j'aurais pu l'écrire. Je ne dis pas là que le travail de l'auteur est quelconque et mauvais. Je me sens juste moins...unique. Comme s'il y avait une deuxième moi quelque part dans le monde. Quelle horreur, une seule suffis s'il vous plaît!
Mais j'avoue quand même que ce qu'elle écrit m'inspire un peu dans mes idées. J'ai d'ailleurs fait la promesse d'abord à moi même que si j'avais un ordinateur non seulement je continuerais d'écrire mais en plus je fais ici la promesse à mon père pour m'avoir offert cet ordinateur d'essayer de faire publier tout ce que j'écris sur ce blog lorsque j'en aurai fini avec mes histoires du Mexique. Si ça marche (ou pas) je ferai la même chose en Afrique, je sais pas encore où exactement, mais j'ai une envie de voyager et d'écrire.

Qui l'aurait cru franchement que je me serais mis à voyager et à écrire. Lorsqu'on se rappelle la blondinette que j'étais à l'école timide voire phobique sociale incapable de quitter les jupes de ma mère que les professeurs soupçonnaient de dyslexie. Non mais franchement il faut voir comment on enseigne le français à l'école aussi. Je ne sais pas par quel miracle j'ai appris à lire tellement je suis d'un naturel distrait et que j'ai toujours trouvé l'école du plus grand des ennuis. Je tiens à remercier ici ma maîtresse de CP pour avoir réussi à m'enseigner l'écriture et la lecture, elle a fait un travail que peu de professeurs auraient pu faire. En lisant ce que j'ai pu écrire dans mon blog, même en écrivant je ne perd jamais en tête les cours de français que j'ai pu avoir à l'école, au collège enfin surtout au lycée. Je ne comprendrai donc jamais cette manie des professeurs de vouloir nous faire faire la psychanalyse des écrivains en leur faisant dire des choses qu'ils n'ont très certainement pas pensé en écrivant. Je me demande des fois ce qu'un prof de français aurait à dire à ces élèves de ce que moi j'écris. Oui je sais ça a un côté narcissique de penser ce genre de chose. Mais rien que pour le plaisir j'aimerais savoir ce qu'ils trouveraient de cacher dans ma petite tête en fonction de ce que j'aurais pu écrire. Un manque claire de confiance en soi, une recherche de reconnaissance peut-être. Allez savoir. Je me dis que ce qui mettent au point les programmes scolaires doivent avoir des esprits torturés voir sadiques. A l'école on doit nous apprendre la vie, la démocratie, on nous dit comment se tenir en société, qu'il ne faut pas prendre de drogue, qu'il faut se protéger contre les MST, on nous apprend à penser pour savoir quel est le bien et le mal. Or les auteurs montrés en exemple dans nos manuels de littérature étaient tous des drogués, des toxicos, beaucoup avaient des troubles de la personnalité, ils pouvaient être autistes de haut niveau ou schizophrènes, la plupart étaient des homosexuels refoulés donc dépressifs et mal dans leur peau, certains avec une vie sexuelle complètement bridée ou alors libérée au plus haut point. Non franchement comment une société aussi droite que la notre compte nous enseigner la philosophie, la littérature, la liberté, l'amour avec des penseurs qui vivaient en opposition totale avec elle même? L'image de l'école que j'ai est celle de jeunes esprits innocents aux cerveaux encore ignorants comme des jarres vides se remplissant d'une eau trouble dans l'optique plus tard que se déverser dans une rivière que la bonne morale et la bonne philosophie tente au mieux de rendre pure et claire comme de l'eau de roche. Si les esprits les plus brillants sont les plus fous, alors pourquoi n'intégrons-nous pas d'avantages les fous et les défaillants mentaux? Ces gens-là vous apprennent la vie, c'est moi qui vous le dit ! Un ami m'a dit une fois les fous sont comme des phares : ils nous montre le chemin. Je ne suis pas entièrement en désaccord. Je tiens ici à dire qu'en tant que petite sœur d'autiste qui a très vite dû se faire grande sœur vu les circonstances j'ai morflé de façon que très peu peuvent concevoir, mais je ne regrette pas la vie que j'ai eu avec lui, même si ça reste encore difficile aujourd'hui. Je suis la personne que je suis en partie parce que lui est la personne qu'il est, que c'est mon frère et que par conséquent j'ai vécu avec lui, et j'ai beau appris.
Je ne me sens pas satisfait de cet article. Je sens qu'il est à refaire, mais je suis trop épuisée pour le modifier d'avantage et je veux poster quelque chose ce soir. Vos commentaires me manquent. Je sens que cet article sort un peu du commun des autres, mais je pense que je devais l'écrire. Il est un peu désordre car ça fait un mois que je n'ai pas pu mettre toutes ces idées en ordre. Je vous les offre en souk dans ces paragraphes que j'ai essayé d'organiser au mieux. Je tenterai de mieux ranger mes idées et maîtriser mon inspiration lors du prochain article. Je me sens un peu comme un fumeur qui après avoir arrêter de fumer se remet à fumer, je tousse et je n'ai pas les même effets qu'avant. Je pense que ça reviendra avec le temps.
Mon lit king size
Ma chambre
Ma douche
Ma salle de bain
La salle à manger/salon
La salle à manger
La cuisine
La cuisine
Le couloir avec au fond ma chambre
En vous laisser sur ces lignes, je vous laisse à vos commentaires (ne pas oublier de remercier mon papa), à vous de me donner des nouvelles, à vous de parler de vous.